• Histoire de la Vallée des Dieux (ref.13183 - item : 00BOOK53)

    On prétend que même les puissances doivent batifoler et se défouler de temps à autres. Loin au nord de l'Epine Dorsale du Monde se trouve la Vallée des Dieux. Paradis inégalé dans ce monde ou dans les plans, cette cour de récréation des dieux n'est pas destinée aux mortels. Tout mortel qui atteint la vallée devient une divinité, car seules les divinités peuvent subsister dans la Vallée. Bien trop de mortels aux illusions de grandeur ont renoncé aux plaisirs de ce côté-ci de l'Epine Dorsale et à leurs royaumes en ce monde pour s'épuiser à la recherche de la légendaire Vallée des Dieux.


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  • HISTOIRE de VALOMBRE

    (13 volumes)

     

    Histoire de Valombre - volume 1 (ref.13146)

    La Chute d'Azmaër, Dernier Maréchal Drow de la Tour Biscornue

    La tutelle Drow sur Valombre dura jusqu'au début des années 900 du Calendrier des Vaux, lorsque l'augmentation de la population humaine dans la région entraîna des conflits entre les Elfes noirs et leurs voisins devenus plus nombreux. Ces Humains étaient les descendants des Valiens qui, après avoir traversé le Bief du Dragon un millénaire plus tôt, avaient signé la paix avec les Elfes de Myth Drannor et s'étaient installés à l'orée des grandes forêts où demeuraient ces derniers. Les Elfes noirs se retrouvèrent vite en proie à des assauts continuels et la plupart de ceux qui s'étaient installés à la surface finirent par se retirer sous terre. Azmaër fut le dernier souverain Drow puissant. Il était maréchal de la Tour Biscornue durant les derniers jours où elle était encore entre les mains des Drows. Azmaër supervisa l'ultime retraite des Elfes noirs face à un soulèvement humain. Il défendit la citadelle pendant un siède qui dura un an. Avec des provisions et des esclaves rapportés directement de l'Ombre-Terre jusque dans la tour, les Drows auraient pu tenir le coup éternellement ; mais un esclave humain (les histoires de famille qui circulent dans les Vaux évoquent différents noms possibles) empoisonna le puits situé dans la Tour et la citadelle fut facilement conquise. On ne retrouva pas le corps d'Azmaër parmi les cadavres et certains pensent qu'il s'est échappé dans les profondeurs pour rejoindre son peuple. Mais alors, il aurait été obligé de rendre compte de la perte de Valombre à sa matriarche ; si Azmaër a effectivement survécu, il est donc plus probable qu'il ait choisi de s'exiler loin des Humains et des Drows. Cette disparition datant seulement de 400 ans, il est tout à fait possible qu'Azmaër soit encore en vie.

     

    Histoire de Valombre - volume 2 (ref.13147)

    Ashaba devient le Premier Seigneur de Valombre

    Après avoir pris la Tour Biscornue et libéré le peuple du joug des Drows, les Valiens avaient définitivement établi Valombre et installé son siège au sein même de la tour. Leur premier seigneur fut un magicien d'eau qui avait apporté son concours lors de la dernière attaque. Ashaba, très âgé lorsqu'il accéda au trône, régna pacifiquement pendant 40 ans. On raconte qu'Ashaba, réalisant qu'il allait mourir, se transforma en eau pour ne former qu'un avec le fleuve. Depuis lors, le fleuve, le gué et la Tour Biscornue portent son nom. Avant de partir, Ashaba désigna un de ses lieutenants de confiance pour prendre sa succession. Présenté au peuple du Val, il fut élu nouveau seigneur par acclamation. A titre honorifique, le pendentif porté par Ashaba fut reconnu comme le symbole de la suzeraineté dans les Vaux, et se transmet depuis d'un seigneur à l'autre.

     

    Histoire de Valombre - volume 3 (ref.13148)

    Joadath et le massacre Tyriste

    Au cours de ce dernier siècle, les seigneurs de Valombre se sont montrés capables du meilleur comme du pire. Aucun n'était natif des Vaux, bien qu'ils y aient tous élu domicile. Il y a cent ans, les Vaux étaient sous l'autorité d'un certain Joadath, un agnostique obstiné qui niait le pouvoir de n'importe quel dieu, bon ou mauvais, et usait de la force pour appuyer ses croyances. A cette époque, la persécution religieuse était courante et on se souviendra sans peine du massacre Tyriste sur la Butte du Gardien. Joadath fut finalement tué par une créature des plans néthères qui avait été convoquée par des groupes inconnus et se déchaîna ensuite à travers le Val. La créature fut tuée et Valombre délivré par les jeteurs de sorts Aumry et Syluné. Aumry fut élu seigneur par acclamation.

     

    Histoire de Valombre - volume 4 (ref.13149)

    Aumry Règne en Paix

    Le record du plus long règne pacifique est détenu par le suzerain Aumry et son épouse Syluné (plus connue comme la Sorcière de Valombre). Ils gouvernèrent la communauté pendant quarante ans dans un climat pacifique avec les vaux, les nations et les peuples elfiques voisins. Paisible et puissant, le Val ne tarda pas à devenir la cible d'attaques et d'actes de sabotage du Réseau Noir (Zhentarim), qui cherchait (et cherche toujours) à contrôler le commerce de la Mer de Lune jusqu'à la Côte des Epées, et à assujettir Valombre à Château-Zhentil. Le règne d'Aumry s'acheva tragiquement lorsqu'il fut assassiné par les agents du Zhentarim.

     

    Histoire de Valombre - volume 5 (ref.13150)

    Jyordhan le Faux Seigneur

    Le seigneur Aumry fut assassiné par des agents du Zhentarim, lesquels furent capturés et tués par le guerrier Jyordhan. Ce dernier, muni du pendentif d'Ashaba (symbole de la suzeraineté dans les Vaux), alla se présenter comme nouveau seigneur et fut acclamé par la foule. Cette foule ignorait que Jyordhan était également un agent du Zhentarim et qu'il usait d'un subterfuge.

    Jyordhan abandonna la Tour Biscornue et s'établit à Château-Roc à l'est de Valombre. Sa cour fut bientôt infestée d'agents du Réseau Noir. Lorsque le peuple finit par se révolter, Château-Zhentil dépêcha des forces de maintien de la paix pour soutenir Jyordhan. Syluné, veuve du seigneur Aumry, était consciente de la déception du peuple. Mais elle était pacifiste convaincue et fit tout ce qu'elle put pour préserver la prospérité du Val pendant le règne du perfide Jyordhan.

     

    Histoire de Valombre -volume 6 (ref.13151)

    Khelben tue Jyordhan

    Le règne du seigneur Jyordhan sur Valombre prit fin lorsqu'il rencontra Khelben Arunsun, également connu sous le nom de "Bâton-noir". On prétendit à l'époque que Jyordhan, sur l'invitation de Khelben, s'était rendu à Eauprofonde, où il avait succombé à une maladie. En fait, Jyordhan avait attiré Khelben dans un guet-apens au moment où le mage partait, et Bâton-noir le tua. Quoi qu'il en soit, Khelben s'empara du pendentif d'Ashaba (symbole de la suzeraineté dans les Vaux) et repartit avec à Eauprofonde en promettant d'envoyer un candidat à la hauteur pour régner sur les Vaux. Jyordhan avait gouverné pendant cinq années. Privé de son appui, Château-Roc fut abandonné et les troupes de Château-Zhentil mises en déroute. Le successeur choisi par Jyordhan était un homme de Melvonte prénommé Lyran. Mais sans le pendentif, cet individu ne pouvait que prétendre au trône.

     

    Histoire de Valombre - volume 7 (ref.13152)

    les Seigneurs Acceptés par Acclamation

    Le choix des seigneurs de Valombre s'effectue par acclamation depuis la déroute du perfide Jyordhan par Khelben Bâton-noir. En général, l'ancien quitte sa charge avant de mourir et son successeur désigné est approuvé par l'ensemble du peuple. Ce système a présenté certains inconvénients, comme on s'en rendra compte plus loin, mais en règle générale, il s'est avéré fort utile aux habitants du Val, êtres indépendants et entêtés. Ils ont ainsi évité la "loterie génétique caractérisant les bonnes bureaucraties et les mauvaises monarchies" (citation du vénérable Elminster). Le symbole de suzeraineté est le pendentif d'Ashaba, un objet appartenant au magicien fondateur et servant à désigner le seigneur légitime du Val

     

    Histoire de Valombre- volume 8 (ref.13153)

    La Période sans Seigneurs

    Pendant la période au cours de laquelle Khelben Bâton-noir fut en possession du pendentif d'Ashaba (symbole de la suzeraineté dans les Vaux), Syluné (épouse du seigneur assassiné Aumry) régna de facto sur Valombre, même si ces années couvrirent la période dite "sans Seigneurs". Syluné, accompagnée d'une bande d'aventuriers connue sous le nom de Bande de Mane, était chargée de repousser les troupes de Château-Zhentil et de tenir les monstres en échec dans la région. La Tour Biscornue, siège traditionnel du commandement, resta inhabitée à la suite de son abandon par le maléfique Seigneur Jyordhan, et ni Syluné ni les compagnons de la Bande de Mane ne voulurent endosser la responsabilité de chef. Au fil du temps, la Bande de Mane poursuivit sa route vers d'autres pays et d'autres aventures.

     

    Histoire de Valombre - volume 9 (ref.13154)

    Doust Sulbois devient Seigneur de Valombre

    Trois hivers après sa victoire sur le perfide Seigneur Jyordhan, Khelben Bâton-noir trouva un candidat, ou plutôt un groupe de candidats, susceptible de présider aux affaires des Vaux. Les Chevaliers de Myth Drannor, ainsi baptisés pour l'intérêt qu'ils portent aux territoires elfiques et leur connexion aux peuples elfiques, reçurent le pendentif d'Ashaba (symbole de la suzeraineté) en échange de services rendus à Khelben et à Valombre. Leur chef, le rôdeur Florin Fauconnier, refusa les honneurs de la suzeraineté. Ceux-ci passèrent donc à Doust Sulbois, qui fut proclamé nouveau seigneur avec l'appui de Florin et de Syluné (épouse du seigneur assassiné Aumry), et apparemment le soutien secret de Khelben.

    Doust occupa de nouveau la Tour Biscornue et expulsa les derniers agents du Réseau Noir. Il restaura en outre de nombreux idéaux démocratiques d'Ashaba, notamment la Cour des Seigneurs où tous les citoyens peuvent parler librement et exposer leurs griefs sans crainte de représailles. Doust régna pendant cinq années et se révéla un chef compétent et apprécié de la population. La présence régulière des Chevaliers de Myth Drannor contribua dans une large mesure à assurer la protection de la région, en particulier contre les incursions de Lyran Nanther le Prétendant. Lyran était le successeur désigné de Jyordhan, mais après la déroute du Zhentarim, ses revendications avaient peu de chance d'aboutir.

     

    Histoire de Valombre - volume 10 (ref.13155)

    Elminster s'installe à Valombre

    Il faut noter que c'est à l'époque où le Chevalier de Myth Drannor, Doust Sulbois, assuma le rôle de Seigneur de Valombre, qu'Elminster élut domicile dans la région. Visiteur plus ou moins régulier jusque-là, il occupa une petite tour abandonnée au pied du Vieux Crâne et déclara qu'il prenait officiellement sa retraite. La nature de cette retraite oscilla entre l'implication active dans les affaires locales et les vacances de longue durée dans d'autres plans. Les natifs des Vaux ont fini par comprendre qu'ils ne pouvaient pas toujours compter sur la présence du puissant mage en cas de besoin ou de danger, même si celui-ci leur vient en aide dès que possible.

     

    Histoire de Valombre - volume 11 (ref.13156)

    Doust choisit Trystemine Amcathra comme Successeur

    Doust Sulbois, recommandé pour le poste par Khelben Bâton-noir, régna sur Valombre pendant cinq ans. "On dirait un millénaire", l'entendait-on souvent dire, ennuyé par son existence royale et démangé par l'aventure. Finalement, il quitta son poste et rejoignit les Chevaliers de Myth Drannor. Il remit le pendentif d'Ashaba (symbole de la suzeraineté) à l'un des plus jeunes chevaliers, un noble aquafondien du nom de Trystemine Amcathra. Trystemine avait été dépêché d'Eauprofonde par Khelben pour d'autres raisons, mais Doust apprécia l'honnêteté du jeune homme et son empressement à protéger la petite communauté contre une multitude de dangers. Le temps a montré que ce choix était judicieux.

     

    Histoire de Valombre - volume 12  (ref.13157)

    Rencontre et Mariage de Shaerl et Trystemine

    Les conséquences du "choix" des deux derniers seigneurs de Valombre (Doust Sulbois et Trystemine Amcathra) par Khelben "Bâton-Noir" n'échappèrent pas au puissant voisin méridional du Val, le Cormyr. Un agent fut envoyé vers le nord pour deviner les véritables intentions de Trystemine et s'assurer que le Val maintiendrait de bonnes relations avec le trône du Dragon Pourpre. L'agent était une canaille du nom de Shaerl de Sorbetoge, envoyée par Vangerdahast (bien que toutes les notes à ce sujet aient été curieusement brûlées à Suzail, à ce qu'on prétend). Shaerl découvrit plus de choses que prévu et s'éprit du jeune Trystemine. Tous deux se marièrent et devinrent respectivement seigneur et dame de Valombre. La loyauté de Shaerl est à présent entièrement acquise à son mari et au pays sur lequel ils règnent ensemble. Ce n'était sûrement pas l'intention des Cormyréens.

     

     L'histoire d'Icewind Dale se passant en 1311 cv. le volume 13 ne peut pas avoir été déjà écrit. Ce livre n'est donc pas à sa place dans IWD2.

     

    Histoire de Valombre - volume 13  (ref.13158)

    Le Règne de Trystemine 

    Après sa recommandation pour le poste par le seigneur sortant Doust Sulbois, le règne de Trystemine Amcathra ne fut pas aussi paisible qu'il pouvait l'espérer. Lors de la Première Bataille de Valombre, qui eut lieu pendant l'Année du Prince (1357 CV), les forces des Vaux repoussèrent Lyran le Prétendant. Ce dernier essaya à de multiples reprises de prendre le pouvoir, comme prévu initialement par le pantin zhentarien (le Seigneur Jyordhan). Malgré son importance, cette bataille ne fut rien comparée à celle qui opposa au même endroit les forces de Château-Zhentil menées par Baine aux Vaux, pendant le Temps des Troubles (1358 CV/0 CP). Lorsqu'on parle de la Bataille de Valombre (sans citer de date), il s'agit en général de cette seconde bataille. Par ailleurs, Trystemine dut faire face à de nombreuses escarmouches, à des incursions, à un risque d'invasion en provenance du dessous, à des explosions et à d'autres désastres.

    Trystemine et Shaerl ont un enfant, Scotti, âgé aujourd'hui de neuf hivers. Selon l'usage dans la région, il n'est pas considéré comme l'héritier présomptif, et un autre guerrier ou mage à la hauteur peut prendre le pouvoir dans la petite communauté. La plupart des gens pensent que Trystemine conservera le pendentif jusqu'à la majorité de son fils, puis abdiquera en faveur du jeune Scotti lorsqu'il prendra son nom d'adulte. Si c'est le cas, ce sera la première fois que la suzeraineté de Valombre se transmettra dans une famille.


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  • Guide des Voyageurs du Val de Bise - 11BOOKTG

    On parle généralement de la région de Val de Bise, comme de la région au nord de l’Epine Dorsale du monde n'étant pas (encore) recouverte par le Glacier Reghed. La région de Val de Bise doit son nom aux violents orages qui s’abattent sur cette partie de Féérune. Ils déploient tant de force et de violence qu’ils peuvent raser des bâtiments et emportent tout se qui n’est pas attaché. Outre le climat, les yétis qui rôdent dans la toundra rendent cette région encore plus inhospitalière. De même que les grands géants du givre, les vers polaires et les loups des glaces qui abondent dans la région. On dit fréquemment qu’aucun homme sain d’esprit ne voyage dans Val de bise, car ce n’est pas un endroit pour les gens civilisés. Au fil des ans, la région a pourtant attiré de nombreux explorateurs, roublards cupides et âmes intrépides désirant commencer une nouvelle vie loin des royaumes méridionaux de Féérune, ainsi que certains des aventuriers les plus célèbres de tout les Royaumes. Il ne serait pas inexact non plus de dire qu’elle a attiré de nombreuses personnes fuyant les lois trop "contraignantes" du sud. Au cours des dernières années, les problèmes qu’ont connu les Dix-Cités de Havre du levant et Bois Isolés ont également attiré un certain nombre de chasseurs de trésors, de sages et d’historiens qui cherchent tous à tirer parti de l’histoire et des conflits passés de la région. Nombre d’entre eux ne survivent pas assez longtemps pour retrouver leur maison et les chasseurs de trésors mal préparés feraient mieux de se tenir à l’écart de Val de Bise.

    Les Dix-Cités représentent les seuls signes de civilisation de Val de Bise. Il s’agit de foyers de peuplement frontaliers, regroupés autour des trois lacs de la région : le lac Maer Dualdon, le lac Dinneshere et le lac Eaux Ecarlates. Les eaux de ces lacs abritent une espèce rare de truites, qui prospère dans les eaux glaciales et représente la principale activité des Cités : la pêche. Ces truites se distinguent par leur tête de la taille d’un poing et leurs arêtes sont si rares et d’un blanc si pur, que leur prix rivalise avec celui de l’ivoire des Jungles de Chult. Les artisans qui gravent les têtes de ces truites pour en faire des sculptures ou des oeuvres d’art sont très respectés à Val de Bise. Leurs oeuvres sont d’ailleurs très demandées, même à la Porte de Baldur.

    Si les Dix-Cités ont un coeur, il s’agit de la ville fortifiée de Bryn Shander (la seule cité avec Targos à être fortifiée), qui représente la destination de la plupart des voyageurs de Val de Bise. Du moins ceux qui ne sont pas intéressés par le commerce de la pêche. Une piste étroite, appelée la Route du Levant mène de Bryn Shander jusqu’aux rives du lac Dinneshere. Les villes de Caer-Dineval et Caer-Konig se trouvent sur la rive ouest et celle de Havre du Levant au Sud. Parmi ces trois villes, Havre du Levant est celle qui a gagné la plus grande notoriété au cours des dernières années, principalement à cause du rôle qu’elle a joué dans le conflit qui a frappé la région l’année de l’Ame Froide (1281 CV) et l’a isolée de ses soeurs.

    Le lac des Eaux Ecarlates, le plus petit des trois lacs de la région, se trouve au sud du lac Dinneshere. Il tient son nom de la bataille qui s’est déroulée sur la toundra où s’élèvent désormais les villes de Belle Prairie et de Brèche de Dougan. Au nord-ouest se trouve Maer Dualdon, le plus grand des trois lacs de la région, sur les rives duquel se dressent les quatre dernières cités de Val de Bise : Termalaine, Targos, Bremen et Bois Isolés. La cité de Termalaine, avec ses arbres verdoyant en pleine ville et ses remparts protégeant les maisons du vent, est réputée comme la plus belle des quatre. La cité de Bremen se trouve à l’embouchure de la rivière qui emporte les eaux de Maer Dualdon jusqu’au fleuve Shaengarne. Il n’est donc pas surprenant d’y voir passer un flot ininterrompu de barbares, de marchands et de colporteurs. Au sud de Bremen se dresse la cité fortifiée de Targos, connue pour son port, très impressionnant pour la région, et la Garde permanente de Targos, l’une des plus puissantes forces armées de la région. La communauté de bûcherons de Bois Isolés est la dernière et la plus septentrionales des Dix-Cités et elle est bien sûr surtout connue pour son industrie forestière. Tout comme Havre du Levant, la cité de Bois Isolés a connu sa part de problèmes au cours des trente dernières années. Elle fut d’ailleurs considérée comme perdue lorsque les barbares entamèrent leur campagne contre les Dix-Cités sous la direction du seigneur barbare Wylfdene, l’année de l’Ame Froide. Bois Isolés résista à cette menace et prospéra même, se mettant à exporter du bois dans toute la région.

    Le dernier signe de civilisation de la région est le grand pic du Cairn de Kelvin, qui se trouve à mi-chemin entre le lac Dinneshere et Maer Dualdon. D’après la légende de Uthgart, le Cairn de Kelvin tient son nom du géant du givre, Kelvin Duarol, terrassé par le dieu Tempus. On dit que Tempus aurait ensuite empilé des rochers provenant des plaines sur son ennemi d’une part pour marquer sa victoire et d’autre part pour mettre en garde tous ceux qui auraient la mauvaise idée de contrarier le dieu de la guerre. De nombreux sites sacrés dédiés à Tempus comme celui-ci sont disséminés dans tout Val de Bise. C’est pourquoi de nombreux prêtres et temples de Tempus sont installés dans le nord.


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  • La Dernière Alliance I : les Elfes [ref. 28510]

    Il y a plusieurs centaines d’années, les Elfes décidèrent d’aller s’établir dans le nord. Ils cherchaient à élargir leur sphère d’influence et voyaient là aussi l’occasion de garder un oeil sur ce qui se déroulait sur les territoires gelés du Nord.

    Cette tâche fut confiée à l’archimage Larrel. Avec une puissante armée derrière lui et les ressources des royaumes elfes avoisinants à sa disposition, Larrel se mit en route vers les montagnes de l’Epine Dorsale du Monde. De nombreuses années passèrent avant qu’une route jusqu’aux territoires du nord ne soit tracée et qu’il ne trouve un emplacement adapté pour s’établir. Il fonda finalement une forteresse dans une forêt digne des plus belles frondaisons elfiques. Sous sa direction, cet avant-poste commença à prospérer et permit aux Elfes de surveiller la région comme ils en avaient rêvé.

    C’est à cette époque que la horde noire révéla sa présence. Une armée composée de gobelins, mais comptant aussi dans ses rangs quelques tribus ogres et orques, faisait route vers le Nord, à la recherche de nouveaux territoires à piller et à saccager. Un conflit se déclencha évidemment entre les deux camps qui luttaient pour prendre le contrôle des terres environnantes.

    Pendant des mois, l’affrontement fut presque continu et préleva un lourd tribut aux deux camps, mais aucun ne réussit à prendre l’avantage. Avec le temps, les Elfes commencèrent toutefois à fléchir. Bien qu'ils soient supérieurs en nombre face à une horde mal équipée et manquant d’entraînement, ils éprouvaient de grandes difficultés pour renouveler leurs forces et les approvisionner, en raison de la distance considérable qui les séparaient des royaumes du sud. Les Elfes du nord étaient en très mauvaise posture et la horde le savait.

    Les attaques incessantes des races maléfiques cessèrent quelques temps, laissant un bref moment de répit aux Elfes. Ce que les Elfes ne savaient pas encore c’est que le but de cette retraite était de préparer une grande offensive. Lorsqu'elle se fut rassemblée, la horde commença sa marche vers les Elfes, avec la ferme intention de les chasser de l’Epine du Monde une bonne fois pour toutes.

     

    La Dernière Alliance II : les Nains [ref. 28516]

    Peu de temps après que Larrel eut fondé la forteresse elfe, un clan de Nains vint également s’installer dans la région. Ces Nains étaient venus dans l’espoir de créer une autre citadelle dans les montagnes de l’Epine du Monde. Leurs premières tentatives se soldèrent malheureusement toutes par un échec, la horde venant toujours semer la destruction.

    Ce n’était pas la première fois que les Nains devaient faire face à l’opposition de ces races maléfiques. L’histoire a montré que les Nains sont très doués pour traiter avec ces races et tout comme leurs ancêtres auparavant, ceux-ci réglèrent le problème en s’assurant de leur totale éradication.

    Les Nains rassemblèrent leurs forces et s’enfoncèrent dans les montagnes pour en éliminer définitivement toute menace. Les premiers éclaireurs nains découvrirent que les races maléfiques s’étaient rassemblées pour lancer une grande offensive vers l’ouest. Les Nains étaient assez intelligents pour comprendre qu’ils subiraient de lourdes pertes ou courraient à la défaite s’ils les attaquaient immédiatement. Il suivirent donc la horde de loin et attendirent prudemment le bon moment pour frapper.

     

    La Dernière Alliance III : l'Heure Sombre [ref. 28518]

    Les Elfes furent de nouveau assaillis lorsque la horde remit pied dans la forêt. Bien que conçu comme une place forte imprenable, l'avant-poste commença à céder sous la force des assauts incessants. Même si elle subissait de lourdes pertes, la horde sentait que la victoire était acquise. Un à un, les Elfes étaient mis en déroute. La horde perça finalement leurs murs et, peu après, la principale ligne de défense fut brisée. Alors que tout semblait perdu, un cri de guerre se fit entendre dans le lointain.

    Les Nains observaient de loin la horde qui commençait à détruire cet avant-poste retiré. En observant l'attaque, ils réalisèrent que les orques étaient trop excités par cette attaque sanglante pour remarquer ce qui se trouvait derrière eux. Les Nains savaient que l'heure de l'attaque avait sonné. Ils se lancèrent dans le combat en poussant un cri de guerre qui retentit sur tout le champ de bataille. La horde était complètement prise au dépourvu et les Nains en tirèrent pleinement avantage. Ils coupèrent l'arrière garde sans aucune difficulté et poussèrent leur attaque. L'avant-garde de la horde cessa immédiatement son attaque contre les Elfes pour s'occuper de cette nouvelle menace.

    S'agissant de leur seule chance de survivre à cette bataille, les Elfes rassemblèrent leurs dernières forces et lancèrent une contre-attaque avec un nouvel élan de forces. La horde n'était absolument pas préparée à mener un combat sur deux fronts et le cours de la bataille s'en trouva retourné. Les soldats de la horde furent exterminés jusqu'au dernier et disparurent de l'Epine Dorsale du Monde.

     

    La Dernière Alliance IV : l'Alliance naine [ref. 28520]

    Les Elfes furent étonnamment surpris, car ils n’auraient jamais imaginé être sauvés par une bande de “mangeurs de pierres”. Les Nains quant à eux ne s’attendaient pas à se lancer dans une bataille pour sauver une bande de “hauts-elfes arrogants”. Peu importait cette incompréhension, une victoire dans une bataille d’une telle intensité leur offrait une bonne raison de mettre de côté d’aussi insignifiantes différences raciales. A partir de ce jour une grande alliance fut formée et ensemble, les deux races bâtirent un abri pour leur peuple : la citadelle de Profondorn pour les Nains et la grande forteresse de la Main de la Seldarine pour les Elfes.

    Deux cent ans s’écoulèrent et cette alliance leur apporta la prospérité. Durant cette période, les villes humaines commencèrent aussi à se développer à une vitesse inquiétante en raison de leur courte espérance de vie. C’est au cours de cette même période que les races maléfiques commencèrent à réapparaître dans le Nord. Les villages d’origine de ces tribus d’envahisseurs s’étaient beaucoup développés et elles avaient donc besoin de nouveaux territoires pour s’étendre.

     

    La Dernière Alliance V : les Echos de la Chute [ref. 28522]

    Peu après, un débat long et animé opposa les membres de l’alliance. Les Nains étaient séduits par les richesses qu’ils pourraient gagner en vendant certains de leurs artefacts aux hommes, mais les Elfes y étaient farouchement opposés, jugeant les hommes indignes de manipuler des créations aussi précieuses. Même s’ils considéraient les Nains comme leurs camarades, les Elfes étaient encore assez isolationnistes. A contrecoeur, les Nains finir par céder à la demande des Elfes.

    De petits accrochages recommencèrent à se produire entre les membres de l’alliance et les races maléfiques. Leurs ennemis étaient toujours aussi mal équipés et entraînés, alors l’alliance ne s’en préoccupa pas trop. Cette complaisance était due à la prospérité de l’alliance et au pouvoir dévastateur de leurs artefacts. Ils ne soupçonnaient pas que les races maléfiques se retranchaient dans les profondeurs des montagnes de l’Epine Dorsale du Monde.

    Avec de nouvelles armes à sa disposition, la grande horde des races maléfiques devint rapidement une force mortelle qu'il n'était plus possible de négliger. Les attaques contre l’alliance se firent plus violentes. Même si l’alliance sortait toujours vainqueur de ces affrontements, elle commençait à subir des pertes intolérables. L’alliance fut encore plus déroutée de découvrir que la horde avait en sa possession des armes identiques à celles que leurs deux races avaient créées ensemble.

    Les deux membres de cette alliance cherchèrent pendant des mois à expliquer de manière rationnelle comment la horde s’était procuré leurs artefacts magiques. ¨Pendant ce temps, les attaques ennemies se firent plus fréquentes et violente et mirent à l’épreuves les vieux liens qui unissaient les deux races de l’alliance. La méfiance commença bientôt à s’installer. Les Elfes laissèrent entendre que les Nains avaient rompu leur promesse en vendant leurs armes à des humains indignes de confiance, qui les avaient ensuite revendues à la horde pour en tirer des bénéfices encore plus importants. Les Nains furent indignés par ces accusations, affirmant qu’ils avaient autant à perdre que les Elfes en laissant de telles armes échouer entre les mains de la horde. La méfiance s’accrut au fur et à mesure que les vieilles discriminations envers l’autre race refaisaient surface.


    La Dernière Alliance VI : la Chute [ref. 24407 ]

    La chute de la Main de la Seldarine

    Les anciens liens étaient rompus. Ils furent rapidement remplacés par une haine due à la méfiance envers les autres races. C’était la manière la plus simple pour les deux camps d’expliquer pourquoi les hordes maléfiques gagnaient en puissance. Tout espoir de régler le problème de manière civilisée s’était envolé. L’alliance détruite, le conflit devint inévitable. Le combat s’engagea entre les deux races et les races maléfiques ne mirent pas longtemps avant de prendre l’avantage.

    Les elfes se retrouvèrent alors isolés. La horde poursuivit ses attaques et sans l’aide des Nains, les Elfes se trouvaient en mauvaise posture. De plus, la plupart de royaumes elfes au sud étaient soient abandonnés soit dévastés et les quelques renforts seldarins étaient trop éloignés.Il devint alors évident que la défaite n’était plus très loin pour les elfes.

    Larrel envoya des messagers vers l’Eternelle Rencontre et d’autres eoyaumes elfes lointains, pour leur faire savoir que de leur aide dépendait leur survie. Malheureusement, les renforts mettraient au mieux plusieurs mois avant d’arriver. Pour ne pas être exterminés, les elfes devaient trouver le moyen de gagner du temps

    Larrel, qui n’avait alors plus d’autre choix, déclencha le premier des évènements qui entraînèrent la destruction de la Main Tranchée, puis la chute finale des Elfes. Lorsque les races maléfiques eurent percé les dernières défenses de la Main, il tenta de lancer un mythal, dans l’espoir de préserver tout ce à quoi il tenait ...


    Un message manuscrit a été ajouté à cette page. Il indique :

    On prétend qu’un Elfe noir se prénommant “Nym” serait le vrai responsable de la chute de la Main. Il serait entré grâce à la magie dans les grottes des Nains pour y voler leurs artefacts. Il les aurait revendus aux armées de Gobelins. Il se serait ensuite assis pour regarder les Nains et les Elfes rompre leur alliance en se rejetant la faute l'un l'autre.

    Il aurait agi ainsi pour lever la menace sérieuse qui pesait sur les Drows habitant la région de la Main. Les Elfes et les Nains vaincus, les Drows pouvaient revendiquer librement le droit sur ces terres ...

     

    Liens Tranchés, Main Tranchée - [ref. 28403] - 11BOOKST.itm

    Ce livre semble être l’oeuvre récente d’un mage du nom d’Orrick. La date sur la couverture vous apprend qu’il a été écrit en 1297 CV, soit il y a quinze ans. Il est écrit d’une main sûre et infatigable et semble faire partie d’une plus grande oeuvre. La dernière page contient un passage assez intéressant :

    "...lorsque la forteresse elfe de la Main Tranchée fut détruite par la tentative de larrel de lancer un Mythal, les Elfes assiégés et les armées de la horde qui envahissait les halls de la forteresses se transformèrent en ombres et furent condamnés à livrer une bataille éternelle à l’intérieur de la Main. Je dois admettre que j’aimerais assez savoir ce qui se serait passé si la tentative de larrel avait réussie, mais de telles spéculations peuvent être liées à d’autres sur la chute de la forteresse, comme les liens rompus avec les Nains de Profondorn et la méfiance grandissante entre les deux races face à la menace que représentait la horde pour les deux royaumes et le nord. Il faut quand même remarquer que, d’une certaine manière, larrel avait atteint son but, même si cela avait coûté la vie à son peuple. Le mythal avait en effet stoppé l’avancée de la horde sur l’Epine Dorsale du Monde.

    C’est la théorie et la pratique des Mythals qui m’intrigue aujourd’hui, tout comme de nombreux autres érudits d’ailleurs. Est-ce l’arrogance qui poussa Larrel à croire qu’il pourrait lancer un sort si puissant, qu'il nécessite dit-on le travail simultané de plusieurs archimages, ou est-ce *vraiment* possible ? Et est-ce la présence de la horde à l’intérieur de la Main tranchée qui a fait échouer son sort ? La première fois que je suis venu dans le Nord, c’était pour chercher la Main tranchée et les restes du travail de Larrel. Je dus toutefois attendre qu’un groupe d’aventuriers du Havre du Levant trouve les ruines de la forteresse elfe pour moi et ramène un grimoire de sa bibliothèque pour commencer mes recherches. Lorsque j’appris que les aventuriers avaient effectué un nouveau voyage jusqu’à la forteresse et avaient traversé ses halls sans problèmes, j’abandonnais ma forteresse de Kuldahar aux éléments, je renvoyai Weenog vers sa tribu en lui précisant de ne pas créer de troubles, puis me rendis à la forteresse".

    Le dernier paragraphe est marqué à l’encre rouge, mais aucune note ne précise pourquoi.

     


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  • La Main Tranchée [ref. 28403]

    Ce livre semble être l’oeuvre récente d’un mage du nom d’Orrick. La date sur la couverture vous apprend qu’il a été écrit en 1297 CV, soit il y a quinze ans. Il est écrit d’une main sûre et infatigable et semble faire partie d’une plus grande oeuvre. La dernière page contient un passage assez intéressant :

    "...lorsque la forteresse elfe de la Main Tranchée fut détruite par la tentative de Larrel de lancer un Mythal, les Elfes assiégés et les armées de la horde qui envahissait les halls de la forteresses se transformèrent en ombres et furent condamnés à livrer une bataille éternelle à l’intérieur de la Main. Je dois admettre que j’aimerais assez savoir ce qui se serait passé si la tentative de larrel avait réussie, mais de telles spéculations peuvent être liées à d’autres sur la chute de la forteresse, comme les liens rompus avec les Nains de Profondorn et la méfiance grandissante entre les deux races face à la menace que représentait la horde pour les deux royaumes et le nord. Il faut quand même remarquer que, d’une certaine manière, larrel avait atteint son but, même si cela avait coûté la vie à son peuple. Le mythal avait en effet stoppé l’avancée de la horde sur l’Epine Dorsale du Monde.

    C’est la théorie et la pratique des Mythals qui m’intrigue aujourd’hui, tout comme de nombreux autres érudits d’ailleurs. Est-ce l’arrogance qui poussa Larrel à croire qu’il pourrait lancer un sort si puissant, qu'il nécessite dit-on le travail simultané de plusieurs archimages, ou est-ce *vraiment* possible ? Et est-ce la présence de la horde à l’intérieur de la Main tranchée qui a fait échouer son sort ? La première fois que je suis venu dans le Nord, c’était pour chercher la Main tranchée et les restes du travail de Larrel. Je dus toutefois attendre qu’un groupe d’aventuriers du Havre du Levant trouve les ruines de la forteresse elfe pour moi et ramène un grimoire de sa bibliothèque pour commencer mes recherches. Lorsque j’appris que les aventuriers avaient effectué un nouveau voyage jusqu’à la forteresse et avaient traversé ses halls sans problèmes, j’abandonnais ma forteresse de Kuldahar aux éléments, je renvoyai Weenog vers sa tribu en lui précisant de ne pas créer de troubles, puis me rendis à la forteresse".

    Le dernier paragraphe est marqué à l’encre rouge, mais aucune note ne précise pourquoi.


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